C'est la fin, le dernier bout que l'on attaque avec beaucoup d'aplombs. Déterminant pour la suite des opérations, il ne faut pas hésiter à défaire pour refaire. Cent fois sur le métier il faut remettre l'ouvrage...
On attaque le pignon sud en bas et en grisé sur le plan ci dessous:
(extrait d'un plan bientôt en ligne de JDL)
Ces deux parties forment comme deux ailes à la poutre porteuse (laquelle pointe en diamant sur la façade) Même un brontosaure habitant le 15ème arrondissement remarquerait que ces deux parties du pignon avec leurs retour forment aussi deux "L". Et comme ce sont ces deux parties que l'on a mise d'aplomb cela fait bien des justifications pour le titre accrocheur au premier abord de ce billet. Bref.
Le fil à plomb par ci...
... le fil à plomb par là.
Et hop encore là !
Comme il est dit dans le Grand Grimoire du Charpentier "Pour que flotte le fil à plomb, les pieds en appui sont".
Puis les chevêtres et solives sont fixés à la structure GREB, fixant encore mieux le tout.
L'ensemble de la lisse haute est bouclée.
Le rez de chaussé est maintenant solivé excepté la salle de bain et les wc. Là pas encore 100% bouclé:
Pas mal de croix pour contreventer le temps que le plancher voire les bottes soient en place.
Le fil à plomb: c'est fini sur la structure greb du rez.
Inutile (?) de rappeler que c'est elle qui portera le toit (et la météo que ce dernier supporte), c'est elle aussi qui partage avec les poteaux centraux et la poutre, tout le solivage, le plancher, la déco, les meubles, le désordre, tous les habitants de l'étage, ainsi qu'un porte manteau.
Il faut que le tout soit droit pour répartir la charge à bon escient, cela coule de source, ça c'est sûr, ça c'est sûr ! Décalage maximum observé: 1,4 mille (en langage boisd'bout) soit 14 dixièmes de millimètre (en langage potd'colle).
Va falloir que j'équipe d'un fil à plomb le grand angle de mon appareil photo !